
En 2001 l’opposition a demandé une révision générale et a publié une liste de 165 rues portant les noms de “héros”, de personnages ou d’évènements étroitement liés à la dictature… Après trente ans de démocratie, la mairie n’a pas daigné démocratiser ses rues… Les exemples sont nombreux: Calle (rue) de los Caídos de la División Azul, Capitán Haya, Comandante Zorita, Plaza de Arriba España, Plaza del Caudillo, General Varela, General Yagüe, General Millán-Astray, Mártires de Paracuellos, Agustín de Foxá…
L’ Espagne traîne des noms de rue, mais aussi une législation, un pouvoir judiciaire, une armée, une mentalité souvent hérités du franquisme. Il n’y a pas eu de rupture comme il y en a eu en Allemagne. Dans ces conditions, elle ne peut comprendre les aspirations de la Catalogne.