Nous vous invitons à lire le commentaire que Montserrat Vallribera, une amie du Col·lectiu Emma, a adressé à la revue « Valeurs Actuelles » à propos de l’article de Mathieu de Taillac L’Espagne, royaume des corrompus, paru le 7 mars 2013.
L’article me plaît. Mais la situation est bien pire qu’elle n’est décrite. Tout d’abord, le plus néfaste d’après moi, c’est que le pouvoir exécutif a la main mise sur le pouvoir judiciaire, à un point qu’un Français, un Belge, un Allemand ou, même, un Italien n’est pas en mesure d’imaginer. En ce moment il y a foison de scandales. Mais, ne l’oublions pas, c’est une certaine presse qui commet à répétition des délits de presse sans être, elle, poursuivie. Parce que cette presse-là est aussi sous la botte des partis politiques. Le magma est tellement effrayant qu’il est totalement impossible d’essayer de démêler le vrai du faux. Déjà pendant la campagne électorale de novembre, cette même presse avait affirmé que le candidat Artur Mas possédait des comptes cachés en Suisse. Heureusement, les autorités helvétiques ont formellement démenti, car le pouvoir judiciaire espagnol (malgré la plainte absolument formelle déposée par M. Mas contre le quotidien) n’a pas agit à l’encontre du média, n’a pas ouvert d’enquête. Un enfer.