La Constitution espagnole sert d’excuse pour dissimuler le refus de dialogue
Lorsque le mouvement indépendantiste a pris l’essor qu’il a aujourd’hui, que les termes « référendum » et « consultation » – issus de deux manifestions de masse ayant rassemblé chacune plus d’un million et demi de personnes qui exigeaient de pouvoir voter – se sont imposés sur la scène publique, qu’une majorité de partis politiques catalans a décidé d’écouter le peuple et d’organiser le référendum en question, près de 90% des forces politiques espagnoles ont serré les rangs et se sont retranchés comme un seul homme derrière une réponse uniformisée : ce n’est pas possible ; c’est illégal ; la Constitution qui protège tous les Espagnols l’interdit. Continua llegint