Història - Joan Villanove

CARTA 100 – Guerre et Honneur

1 – Croire et répéter qu’on est les meilleurs !

A – Voici quelques « bonnes » raisons pour que la France justifie la guerre.

Le philosophe Saint-Simon (1760-1825) confirme l’avènement d’une nouvelle civilisation dont la France sera le grand prêtre. 

L’historien Michelet (1798-1874) déclare: « La France a conquis la liberté, pour en faire don au monde ».

Il décrit avec justesse l’état d’esprit qui régnait pendant l’épisode révolutionnaire et napoléonien : 

Ce jour, une race nouvelle sort de terre, chez laquelle les enfants naissent avec des dents pour déchirer la cartouche, avec de grandes jambes infatigables, pour aller du Caire au Kremlin, avec le don magnifique de pouvoir marcher, combattre sans manger, de vivre d’esprit. D’esprit, de gaieté, d’espérance. Qui donc a droit d’espérer, si ce n’est celui qui porte en lui l’affranchissement du monde.Victor Hugo (1802-1885) rajoute que Paris est la capitale de la pensée et assure que la civilisation française est « le prototype de toute civilisation véritable ». Edgar Quinet (1803-1875) historien écrit que « la France a pour mission de conduire l’humanité vers la brillante aurore ». L’aumônier P.A. Raboison (1830-1903) affirme que « partout où le Français a mis le pied, ne fut-ce qu’un instant, il a rendu Français le sol qu’il a foulé ».  Jules Ferry (1832-1893), justifie la colonisation à la Chambre des Députés en 1885 : « Ce n’est pas comme la Belgique ou la Suisse, il faut autre chose à la France. Elle ne peut pas être seulement un pays libre ; elle doit répandre son influence sur le monde et porter partout où elle le peut sa langue, ses mœurs, son drapeau, ses armes, son génie ». Evidemment, « porter partout » signifie imposer partout.  Emile Zola (1840-1902) « il n’y aura plus de frontières où la langue française aura conquis le monde. »

Georges Clemenceau (1841-1929), Président du conseil des ministres en 1917, lance à la tribune :

« Étant de culture française, un sénégalais dépasse de beaucoup en grandeur et en beauté n’importe quel professeur d’université de Munich ou de Berlin ». 

Champion de l’exaltation incontrôlée, André Malraux clame : « la France n’est vraiment la France que lorsqu’elle se charge du destin de l’humanité ». Etienne Clémentel (1864-1936), ministre en 1906, s’écrie lors du congrès colonial français : « la conception de la France, c’est l’éternel humain ». 

Charles de Gaulle (1890-1970), qui semble être le plus nationaliste d’entre tous, hésite entre sincérité et comédie : 
« Je suis sur une scène de théâtre et je fais semblant de croire que la France est un grand pays. C’est une illusion perpétuelle ».

Il avait confié à son ministre Alain Peyrefitte : « Toute ma vie j’ai fait comme si… Comme si nous avions gagné la guerre. Comme si les Français aimaient les Allemands. » En 2017, le candidat Emmanuel Macron n’y échappe pas : « C’est la langue française qui nous a fait grands…, je vois une France qui n’a pas renoncé à perpétuer les arts et les lettres qui l’ont faite si grande…» 

Et on répète des millions de fois la formule magique « les Champs Elysées, la plus belle avenue au monde… » 

B –  Du côté allemand, quelques « bonnes » raisons pour faire la guerre, et fonder un Empire de mille ans… selon Hitler.

« Nous voulons que la future jeunesse allemande soit mince et élancée, rapide comme le lévrier, résistante comme le cuir et dure comme l’acier… Ce que nous attendons de la jeunesse allemande est différent de ce que nous attendions par le passé. Nous devons créer un homme nouveau. Afin de pouvoir offrir au peuple allemand  une nouvelle idée autour de laquelle nous pourrons rassembler nos compatriotes et les mener vers un nouveau mode de vie. Voilà la tâche qui attend le peuple durant ce siècle. »Ainsi on apprend aux jeunes qu’ils sont les meilleurs, en introduisant perfidement en sous-entendu, les principes de racisme et de haine : l’important dans la vie, c’est d’être fort.

C – Reconstitution des batailles de Napoléon.

Eblouis par une propagande savamment orchestrée dans les médias, certaines personnes en arrivent à se poser la question suivante : « Et si on jouait aux soldats de Napoléon ? » 

Chaque année des centaines d’hommes se « déguisent » en militaires : uniformes  et armement d’époque. On voit, lors des infos à la télé, les compagnies se déplacer de colline en colline pendant que tonne le canon. La plus « belle victoire » ? C’est Austerlitz le 2 décembre 1805 ? Les troupes françaises comptent 65.000 hommes et la coalition 85.000 ; voilà de quoi animer de beaux mouvements de troupes. Quelle magnifique victoire : « Vive l’empereur ! ». 

Un détail laissé dans l’ombre : combien de morts et blessés ? 8.500 côté français et 15.000 en face. N’y a-t-il pas une certaine indécence à reconstituer cette bataille dans une bonne humeur partagée par des centaines de spectateurs ? Alors redescendons sur terre, et évoquons le sort des blessés. Lisons les mémoires du chirurgien da La Flize qui raconte l’horreur des mutilations :

« Peut-on imaginer l’impression d’un blessé lorsque l’opérateur est obligé de lui annoncer qu’il est condamné, à moins qu’on ne lui ampute un ou deux membres. Le malheureux est réduit à se soumettre à son sort et à se préparer à d’horribles souffrances. Il est impossible d’exprimer les gémissements, les grincements de dents qu’arrache aux blessés la fracture d’un membre par un boulet : les cris douloureux qu’il pousse lorsque l’opérateur découvre le membre, tranche les muscles, coupe les nerfs, scie les os, sectionne les artères, dont le sang éclabousse. On peut dire que nous étions littéralement dans le sang, bien que nous ne fussions point responsables de son effusion, que nous nous efforcions au contraire d’arrêter ».

Lors de la bataille de la Moskova, le chirurgien Larrey resta debout 36 heures de suite et prodigua lui-même 200 amputations. Pour cet homme expérimenté, 

il ne fallait que quatre à cinq minutes pour amputer jusqu’à l’épaule. Les amputations rapides permettaient de sauver les blessés. 

Sans aucun anesthésiant, simplement un verre d’alcool, la rapidité de l’opération est de première importance pour réduire au minimum les souffrances.

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Percy raconte l’arrivée de blessés pendant la guerre d’Espagne : « Il y avait cinq jours que la plupart n’avaient quitté la charrette qui leur avait servi de moyen de transport et de lit ; leurs paille était pourrie ; quelques-uns avaient sous eux un matelas qui était Sali du pus de leur plaies et de leurs excréments… C’était une puanteur insupportable. Les plaies n’avaient pas été pansées depuis quelques jours ou l’avaient été légèrement ; plusieurs étaient gangrénées… »

Napoléon privilégiait les campagnes courtes menées par des armées se déplaçant vite ; il s’ensuit qu’il se soit peu investi dans la modernisation du service de santé. A Eylau le 9 février 1807, en visitant le service de chirurgie, il s’exclame avec un aplomb incroyable : « Quelle organisation ! Quelle barbarie ! ». A ces mots déplaisants, le chirurgien Lombard lui rétorqua : « A notre retour en France, ce titre d’infirmier ou de chirurgien sera une détestable recommandation ». 

Voilà donc une partie de la vraie vie sur un champ de bataille. Mais le plus terrible à vivre n’était pas pour les soldats « français » ; la double sanction était pour les recrutés de force. Que devait penser un « volontaire » suisse lorsqu’il subissait une amputation ? Rappelons les effectifs de la Grande Armée ; chaque pays conquis par la France devait « fournir » son contingent d’hommes. 

350.000  Français (y compris Belges et Hollandais)

98.000  Biélorusses, Polonais et Lituaniens,

35.000 Autrichiens,

25.000 Italiens

24.000 Bavarois

20.000 Saxons

20.000 Prussiens

17.000 Westphaliens 

15.000 Suisses

 6.000 Portugais

 3.000 Croates

Fort heureusement, dans leur malheur, on avait dit à ces braves soldats qu’ils se battaient pour des idéaux, ceux décrits plus haut. Magnifique ! L’honneur était sauf. 

D – La Légion d’Honneur

Comment récompenser à peu de frais  les héros blessés, amputés ou, pour les chanceux, indemnes ? Par l’offrande d’une médaille. Elle avait été instaurée déjà du temps de l’Empire Romain ; elle était encore en vigueur du temps de la royauté ; puis la Révolution Française avait aboli toute décoration, pour rester fidèle au principe d’égalité. Mais comme toujours, Bonaparte avait multiplié les intrigues et s’était appuyé en sous-main sur son frère Lucien Bonaparte. Une fois nommé Premier Consul de la République, il rétablit l’ordre de la décoration le 19 mai 1802. Au maréchal Berthier qui avait osé critiquer l’instauration d’une médaille, il répondit « c’est avec les hochets que l’on mène les hommes ». La décoration sera réservée à des militaires et aussi à quelques civils ayant rendu des « services éminents » à la Nation. 

La première remise de décorations, à des militaires, s’est déroulée 

dans une magnificence incroyable le 15 juillet 1804 dans la chapelle des Invalides

Dès six heures du matin des salves d’artillerie sont tirées au Champ de Mars. A midi l’impératrice est accueillie par le Gouverneur des Invalides. Peu après, l’empereur Napoléon I°, couronné depuis moins de deux mois, arrive entouré de son frère Louis et des maréchaux de l’empire. L’archevêque de Paris l’accompagne jusqu’à son trône impérial ; à ses côtés, le gouverneur, les généraux de sa Garde, les grands dignitaires, les ministres, les maréchaux et le comte de Ségur. La cardinal Caprara officie une messe. Le comte de Lacépède prononce un long discours au pied du trône de l’empereur qui se termine par cette formule « Honneur, Patrie, Napoléon ! Soyez à jamais la devise sacrée de la France et le gage de son éternelle prospérité ». Le soir, un concert est donné sur la terrasse des Tuileries et un immense feu d’artifice est tiré sur le Pont Neuf. Les Parisiens avaient retrouvé le faste et la pompe dignes d’une Cour Royale. Durant l’Empire, quelques 45.000 militaires seront décorés et 1.400 civils.

E – L’Honneur vu par Hitler ; ce manipulateur de la nature humaine s’écrit…

« Vous devez intégrer au plus profond de vous-même la notion d’honneur et ce dès le plus jeune âge. »

F – L’Honneur gagné sur un champ de bataille… Selon Shakespeare 

Paroles de Falstaff, personnage truculent à la lucidité amère 

 « Est-ce que l’honneur peut remettre une jambe ? Non ! Ou un bras ? Non. Ou supprimer la douleur d’une blessure ? Non. L’honneur n’a donc aucune valeur en chirurgie. Qu’est-ce que l’honneur ? Un mot. Qu’est-ce que ce mot l’honneur ? Du vent. Bel avantage, ma foi ! Qui est-ce qui le possède ? Celui qui est mort la semaine dernière. Le sent-il ? Non. L’entend-il ? Non. C’est donc une chose insensible ! Oui pour les morts. Mais ne peut-il vivre avec les vivants ? Non. Pourquoi ? La médisance ne le souffre pas. Par conséquent, je n’en veux pas. L’honneur est un simple écusson et ainsi se termine mon catéchisme. »

G – Napoléon I° et sa dynastie

Sa mère, ses frères et sœurs vivaient à ses crochets, c’est-à-dire des ressources de la France : rentes, titres et même des royaumes. Les parents : Carlo Buonaparte et Letizia Ramolino.

Caroline, Elisa, Pauline, Napoléon, Jérôme, Joseph, Louis, Lucien.

Mais, ce qu’il désirait le plus au monde, c’était de fonder sa dynastie, ce serait la quatrième, comme celle des Mérovingiens, des Carolingiens et des Capétiens Rappelons que le Sénat avait déclaré l’Empire héréditaire, et le 1° mars 1808, une Noblesse héréditaire est instituée dans l’Empire français. La naissance d’un enfant approchait. L’Impératrice Marie-Louise donnera-t-elle au monde une fille ou un garçon ? A Paris, une foule compte les coups de canon : 21 pour une fille et 101 pour un garçon. On imagine alors l’exaltation de Napoléon pour la naissance de son fils le 20 mars 1811. Les Parisiens se pressent aux Tuileries. On en revient aux anciens fastes des rois : pendant quatre jours, on festoie dans toute la France, ainsi que dans les grandes villes de l’Empire, avec un Te deum, des banquets, des concerts, des feux d’artifice, des illuminations. Napoléon, généreux, donne une prime de 100.000 francs à l’accoucheur ; un décret même dote les jeunes filles pauvres d’une prime… à condition qu’elles épousent des anciens soldats.

Le baptême est fixé le 9 juin : le jeune héritier est déjà roi de Rome. La cérémonie aura lieu à Notre-Dame. Napoléon en personne supervise tout. Il convoque 7.000 invités, évêques, courtisans, diplomates, maires, députés…Le cortège met deux heures à traverser Paris jusqu’à la cathédrale décorée de lustres, de tissus et de tapis précieux. L’impératrice se présente près de l’autel couverte de diamants ; quant à Napoléon I°, il porte une toque à plumes.

Remarquons que la France traverse une crise économique dramatique ; ces festivités couteront deux millions de francs y compris le collier en diamants de Marie-Louise estimé à 375.000 francs. Rappelons qu’un général de brigade gagne 25.000 francs par an. La moyenne du budget d’un ministère était de « un million de francs » par an.

Mais, ce n’est pas suffisant. Napoléon refait à neuf des appartements dans plusieurs palais comme les Tuileries, Fontainebleau et Compiègne. Il choisit une femme issue de la vieille aristocratie pour gérer la Maison du jeune héritier, copie conforme du faste de l’Ancien Régime : cet honneur revient à Madame de Montesquiou. Cette Maison comptera 31 personnes, avec gouvernantes, valets, médecins, berceuses, nourrices, pour un budget annuel de 270.000 francs. Et ce n’est pas suffisant. Napoléon lance un projet : la construction d’un immense château dont la façade de 400 mètres dominerait la Seine, c’est-à-dire depuis l’Arc de Triomphe jusqu’au Bois de Boulogne ! Il y aurait une ménagerie, une écurie de 400 chevaux, 80 carrosses. Comment financer cette incroyable construction pharaonique ? Comme toujours. En pillant les pays voisins. Sauf que maintenant il faut aller encore plus loin ! La campagne de Russie qui devait renflouer les caisses sera un désastre. Le Palais, imaginé par Napoléon, ne verra jamais le jour.

Le jeune héritier François Bonaparte, surnommé l’Aiglon, vécut auprès de son grand-père maternel, François II empereur d’Autriche ; il mourra de tuberculose à 21 ans sans héritier. 

Hitler et Napoléon

Pas question de faire un parallèle entre ces deux despotes. Malgré tout quelques faits méritent d’être rapportés. Dans son bureau de travail à Munich, Hitler avait fait installer le buste de Napoléon ; il était profondément fasciné par l’Empereur.

Au matin du 23 juin 1940, lorsqu’il visite Paris, Hitler vient se recueillir sur le tombeau de Napoléon. Remarquons qu’il est habillé en civil, enveloppé d’une gabardine blanche, sa casquette à la main. Il rend hommage, non pas au militaire, mais à l’homme qu’il admire.

Le lendemain de sa visite, Hitler fait rapatrier à Berlin et à Vienne, le butin dérobé et amoncelé par les révolutionnaires et Napoléon lors de leurs nombreuses campagnes militaires ; notamment les œuvres de l’Arsenal de Vienne emportées par les armées françaises au lendemain d’Austerlitz. Ce sont des tableaux, des manuscrits, des armes, des armures, des drapeaux, etc. Soient quelques 2.000 objets. C’est le retour à la maison mère. Enfin, Hitler voulant se montrer compatissant, fera ramener aux Invalides les cendres de l’Aiglon, le fils de Napoléon.

Bref, le Führer et l’Empereur, les deux « rois » de la propagande, se sont retrouvés face à face lors du court instant d’une « communication spatio-temporelle ».

Qu’est-ce que la propagande ? Empêcher les gens de penser par eux-mêmes. C’est la recette de toute dictature, il s’ensuit qu’il faut occuper les gens à plein temps, jour et nuit. N’est-ce pas, aujourd’hui, le royaume de la tablette qui occupe les esprits ? C’est la fin des libres-penseurs. A la fin de la guerre, les Américains organisèrent quelques interrogatoires en toute décontraction pour tenter de comprendre comment le peuple allemand avait suivi le Führer ; les réponses sont unanimes : les Allemands se sentaient innocents « comme un enfant qui vient de naître » ; la faute à qui ? Hitler est le seul coupable, personne d’autre. 

Exemples de propagande…

1 – Protection des animaux 

Un exemple qui a permis à son auteur de gagner des milliers de sympathisants 

et que, même vous, chère lectrice et cher lecteur, vous ne pouvez rejeter :

– Les animaux ont des droits

– Il est interdit de faire souffrir un animal

– Il est interdit de gaver les volailles 

– Il est interdit de faire des opérations sans anesthésie 

– La vivisection est interdite.

Cette loi est publiée le 21 avril 1933. Vous avez trouvé l’auteur ? Oui, cette loi est publiée en Autriche par… Hitler. Evidemment « proclamation et application » sont deux choses différentes !

2 – La Banque Nationale…

A l’image des autres pays, Napoléon fonde la banque du pays : la Banque de France est fondée le 13 février 1800. Et ailleurs ? Voyons quand est née la Banque de… Suède en 1668 – Angleterre en 1694 – 1711 en Russie – 1787 aux Etats-Unis – 1816 en Autriche…

3 – Les Chambres de Commerce

Napoléon aurait « inventé » les Chambres de Commerce. En 1803, Napoléon crée 22 Chambres de Commerce. La façon dont cette information est annoncée, laisse penser qu’il n’y avait rien auparavant. Or, la première Chambre de Commerce est créée à Marseille en 1599, le bureau compte quatre députés désignés par le Conseil de la ville. De 1700 à 1724, ce sont les souverains qui fondent les Chambres de Commerce : Dunkerque, Lyon, Rouen, Toulouse, Montpellier, Bordeaux, Lille, La Rochelle, Bayonne. Rappelons qu’en Pays Catalan, la Chambre de Commerce installée dans une « Loge de Mer » avait ses règlements qui formaient le « Code du Consulat de Mer » utilisé par la plupart des pays de la Méditerranée : 1282 à Barcelone, 1326 à Palma, 1388 à Perpignan. Le Tribunal de Commerce est un organisme autonome, c’est-à-dire sans noble et sans ecclésiastique, dirigé par des marchands élus par les corporations. Ils sont secondés par des juristes. Le «  Consolat de Mar » règle tous les problèmes de commerce et de transport : association entre fabricants, marchands et transporteurs, qualité des marchandises, conflits entre acheteurs et vendeurs, échanges de monnaies, assurances et réglementation en cas de naufrage ou en cas de décès en mer d’un associé…

4 – Le Code Civil, appelé « Code Napoléon »

C’est l’une des plus grandes supercheries. Nous savons qu’il n’a été ni le commanditaire, ni l’initiateur, ni le rédacteur ; il a participé à la relecture et, en tant que Consul, il a signé les actes définitifs. Certes, comme toute loi qui porte le nom du ministre, on peut accepter… mais en faire le créateur comme cela se pratique avec lui, est un acte de propagande. Sans lui, le Code Civil aurait existé.

5 – Lauréats des Prix Nobel…

En fait, c’est comme le Führer s’attribuait les mérites des Prix Nobel récoltés par les savants allemands : 

1932 Heisenberg en physique 

1935 Spemann en médecine 

1935 Ossietzky lauréat de la Paix 

1936 Loewi médecine 

1938 Kuhn en chimie

1938 Domagk en médecine

1939 Butenandt en chimie  

1943 Stem en physique

1944 Hahn chimie

1945 Chain en médecine

1946 Hesse Hermann en littérature.


joan villanove